• Revenge taste

    Voici une petite histoire que j'ai écrit pendant que je m'emmerdai à un cours et je me suis dit que la trame était assez intéressante, c'est donc pourquoi je me suis dit que je pourrais vous le mettre.

    J'espère que vous allez apprécier !

  • C'était un après-midi calme et paisible, comme tant d'autres. Le soleil à son zénith réchauffait doucement les joues rougies par le plaisir d'une jolie petite fillette d'à peine six ans. Elle s'amusait à courser les papillons de sa cour sous le regard attendri de sa mère. Celle-ci se trouvait sous l'énorme pommier, confectionnant une nouvelle robe pour Amya, sa fille.

    Alors qu'elle cousait l'ourlet du tissu de soie bleue, l'enfant remarqua un étrange papillon noir, couvert de dessins blancs. Piquée de curiosité, elle se mit plus activement à sa tâche. On la voyait courir dans tous les sens de la cour, sautant haut dans les airs en brassant l'air de ses petits bras menus.

    Après maintes reprises, elle emprisonna enfin le papillon entre ses mains jointes en coupole, mais lorsqu'elle les rouvrit pour contempler ce spécimen, elle remarqua que les ailes changeaient progressivement de teinte : du noir et blanc, il n'en restait plus qu'un brun flétri comme une feuille morte en automne.

    Horrifiée par ce cadavre qu'elle tenait entre ses mains, elle le projeta le plus loin possible en hurlant, des larmes noyant son petit minois. Sa mère, alertée par sa soudaine perte de contrôle se piqua avec l'aiguille d'un geste de surprise. Une goutte perla alors au bout de son index. La petite, la voyant ainsi blessée, paniqua de plus bel et son cri monta encore d'un ton.

    Un villageois, interpelé par le cri, s'inquiéta lorsqu'il reconnut la voix de la fille du chef du village. Il se hâta donc vers la grande bâtisse. Il hésita un temps, se questionnant sur le privé d'une famille, puis les pleurs lui firent oublier toutes ses craintes.

    Il passa l'entrée et, remarquant que les lumières n'étaient pas allumées, se dirigea directement vers l'arrière de la maison pour sortir dans la cour. Il y trouva la femme du chef tentant de consoler sa gamine tout en désinfectant une blessure au doigt. Il s'approcha un peu plus pour l'aider, mais il suspendu soudainement son geste. Il arborait une teinte aussi livide que s'il avait rencontré un esprit venant d'un autre monde.

    La mère le regarda, une interrogation bien marquée dans ses yeux. Elle suivit alors le regard de l'homme vers le sol et remarqua une petite tâche brune au milieu d'un champ de gazon vert. Elle s'en approcha et distingua finalement le papillon, mort. Elle porta la main à sa bouche en forme de "O" quand elle lui reconnut le fin diadème au niveau de ses antennes. Elle sut dès lors que plus rien ne serait pareil.

    Point de vue planétaire :

    Ce papillon, la représentation du roi maudit, celui-là même qui tombait cité après cité, imposant son pouvoir à l'échelle planétaire. Il faisait aussi régner la terreur chez les Inconquis qui craignaient de voir une invasion à tout moment de la journée. Il contraignait également les Conquis à une obéissance plus que totale, leur faisant perdre par la même occasion toute autonomie.

    Ce monarque occupait près de 78% du territoire (autant continental qu'océanique) et les autres villages Inconquis étant trop éloignés les uns des autres en plus d'être entourés par l'ennemi ne pouvaient tout simplement pas former une rébellion. Ce démon était fourbe, sadique et sans coeur, mais horriblement intelligent et manipulateur. On aurait cru qu'il jouait avec l'humanité comme une vulgaire partie d'échecs.

    Je disais donc que ce papillon, maintenant mort, entraînera une ère aveuglante de lumière… des flammes engloutissant le village et tous ses alentours pour le plus grande joie de ce sadique de roi. Au loin, les gens disent avoir entendu un rire sardonique mauvais. Ils étaient prêts à mettre leurs mains à couper que c'était le roi, heureux de partir à la conquête d'un nouveau territoire et de nouvelles victimes à martyriser. C'est-à-dire qu'il commençait à s'ennuyer !

    De retour avec Amya :

    La petite fille pleurait toujours, mais beaucoup moins fortement. C'est alors qu'on entendit des coups de sabots marteler la terre. Ce raffut semblait provenir de l'entrée du village. Le père de la gamine, le dirigeant de ce petit village Inconquis, pesta et marmonna un ordre bref, mais précis à un des villageois à ses côtés. Celui-ci partit en courant pour accomplit la requête de son commandant.

    Ce dernier s'avança alors et...

    Voilà ! J'arrête ici et pour connaître la suite, il va falloir attendre que j'écrive le prochain chapitre. Que va-t-il se passer ? Je ne le sais pas moi-même, mais je compte bien trouver ! Et si vous m'aidiez en me donnant quelques conseils ou idées ?

    Bref, je vous dis : à plus !


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  • Ce dernier s'avança alors et… vit apparaître sous son nez une lance le menaçant.

    L'homme sur le cheval : N'avance pas, roturier !

    Lui : Que me vaut l'honneur de cette visite, majesté ?

    Le roi : J'ai soudainement eu marre de voir ton visage sale au milieu de mon territoire. Et que dirais-tu de disparaître ?

    Les villageois avalèrent lourdement leur salive : ils craignaient tous pour la vie de leur si bon dirigeant. L'un d'eux s'arma du plus grand courage dont il pouvait s'armer et retroussa ses manches tout en avançant.

    Le roi : Ne t'approche pas, vil pustule ! Sa vie en dépend !

    Avait-il dit en désignant d'un geste du menton dédaigneux vers l'homme qu'il pointait de sa lance. Plus personne n'osa parler, ni même respirer. Il n'y eut que le chef qui garda son sang froid :

    Le chef : Nous avions mis une entente au point : vous ne pouviez pas poser votre pied sur mon territoire et je ne violerai pas votre territoire.

    Le roi : Mais je n'y ai pas mis mon pied sur ce sale territoire ! Et si je me souviens bien, il n'en a jamais été question pour mes chevaux ou encore mes gardes...

    Le chef : Espèce de… !

    Le roi : Gardes ! Saisissez-les !

    Aussitôt dit, aussitôt fait : deux hommes attrapèrent chacun un bras du pauvre dirigeant, complètement impuissant et pris au dépourvu. Il hurla à plein poumon pour s'assurer que tout le monde du village entendraient :

    Lui : Partez ! Partez ! Sauvez-vous !

    Il se débattait comme un beau diable, mais rien n'y fit ; on lui lia poings et pieds. Pendant ce temps, les hommes de mains du roi entraient dans toutes les maisons, pillant leurs richesses et mettant ensuite les petites chaumières en feu.

    Le malheureux homme pria pour sa femme, pour sa fille. Il fermait les yeux si fort qu'on pouvait voir des veines lui taper les tempes. Il n'en donnait pas cher de sa peau, mais Dieu sait comme il aurait tout fait pour protéger sa famille. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il avait envoyé son bras droit auprès d'elles. Il lui vouait une totale confiance : il savait qu'avec lui, elles ne risquaient plus rien.

    Pendant ce temps, Amya avait recommencé à pleurer après avoir entendu le cri de détresse de son père. Sa mère avait prit une teinte livide et ses yeux avaient un air vitreux.

    Le sous-chef ne savait plus quoi faire : voilà bien cinq minutes qu'il essayait de les mettre en lieu sûr. Alors qu'il prenait la femme par les épaules pour la mener vers la lisière de la forêt, la petite en profita pour s'enfuir vers l'entrée du village.

    L'intenable courait vite et était agile, elle réussit donc à s'échapper. Son instinct lui disait de s'approcher de son père. Quelque chose l'appelait, elle le sentait jusqu'au fond de ses tripes. Elle ne pleurait plus, elle arborait maintenant un air de défi, une confiance absolue un peu absurde pour son jeune âge.

    Lorsqu'elle vit son père ligoté au pied d'un arbre, elle piqua dans un buisson pour observer la scène. Elle tremblait et essayait du mieux qu'elle put à retenir les énormes larmes qui ne devaient en aucun cas s'écraser au sol.

    Ne leur montre pas que tu as peur, chérie...

    Une voix avait parlé bien qu'on ne put savoir qui était-ce. C'était une douce voix, une empreinte de maternité lorsqu'elle parlait.

    "Qu'est-ce que je dois faire" pensa la gamine aussi fort qu'elle le put, en espérant que la voix puisse l'entendre.

    Attends un moment d'inattention.

    Amya avait toujours eu de la difficulté à rester immobile pour une longue durée, mais cette fois, son corps resta sans bouger pendant de longues minutes. Elle se sentait comme si quelque chose guidait son corps, mais ne s'en formalisa pas pour autant.

    À un moment, l'homme avec le cheval éclata de rire en regardant le village brulé en cendre. Devant les yeux de la fillettes embués de larmes dansaient ces flammes. Elle ferma les yeux pour puiser le courage nécessaire et

    Maintenant !

    Elle bondit hors de sa cachette et courut directement vers son père. Le garde, prit au dépourvu dégaina son arme, mais un temps trop tard. La petite le désarma avec plus de facilité qu'elle ne l'aurait cru.

    L'arme était lourde pour ses petits bras, mais elle se dépêcha néanmoins à défaire les liens de son père. C'est alors qu'elle sentit une immense main l'empoigner les cheveux.

    Le roi : Reste immobile si tu ne veux pas que je fasse de mal à cette petite.

    Le chef : ...

    Amya : Lâchez-moi !

    Une lueur blanche éclata soudainement, elle semblait émaner de l'enfant, mais personne n'aurait pu l'affirmer à ce moment-ci. Celle-ci jaillit avec une telle puissance qu'elle projeta tout le monde à plus de deux mètres.

    Elle retomba, inconsciente, au sol. De fins tatouages encore visibles au niveau de ses tempes. Le chef du village s'en approcha et lui toucha délicatement ses cheveux dorénavant blancs. Il vit une ombre venir vers lui de la droite.

    Dans un soubresaut de désespoir, il sauta et...

    Vous vous doutez très certainement de la suite, mais je me vois tout de même dans l'obligation d'arrêter ici. J'espère que ce premier chapitre vous a plu ! Surtout, n'hésitez pas à me donner votre avis. N'oubliez pas que je suis aussi ouverte à vos conseils ou autres :)


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